CHAPITRE
II
Lundi 5 octobre
[14
h 05 - 15 h]
Semaine 41
INTRODUCTION :
Reformulations
DEUX
ETUDES DE CAS
A
VENIR :
Socialisme et
mouvement
ouvrier
(le cas Allemand)
Médias
et
Opinion Publique
(en France)
[résumé
partiel du cours du 05/10]
|
IDEOLOGIES
ET OPINIONS EN EUROPE
de la fin du XIXème Siècle à nos jours
:
De la "lutte des classes" (Karl Marx) à la
"pensée unique" ?
Une Idéologie, c'est
un Système.
Ce système produit un discours plus ou moins
cohérent (on
parle éventuellement de Doctrine et ce peut être
le
discours d'un parti Politique, voire la "profession de foi" d'un
candidat). Dans notre
programme, il s'agit d'étudier les idéologies
dominantes
dans les sociétés européennes
à
l'époque contemporaine, et les concurences entre elles, en
s'intéressant tout
particuliérement au
Socialisme ...
Les Opinions sont
des jugements.
Fondés
sur l'expertise ou sur des préjugés ils ne sont
pas
étayés par la Science ou la Connaissance
proprement dite. Dans
notre programme, il s'agit d'étudier
les évolutions de l'Opinion publique (qui n'est pas l'avis
de la majorité du
Public mais l'état d'un rapport de force
idéologique à un instant précis).
La
problématique du Chapitre porte sur les rapports entre
Idéologies et Opinion.
Autrement dit, il s'agit de réfléchir aux
rôles des Médias.
Est-ce que les médias "forgent" l'opinion, ou bien en
sont-il le reflet ? (cas exemplaire de l'affaire Dreyfus).
Evolue-t-on au fil du temps vers une "démocratie d'opinion"
où les décisions politiques sont prises en
fonction des
sondages et de la couverture médiatique ? (une des causes
suposées de la désaffection à
l'égard du
personnel politique et de la mauvaise gouvernance des
démocraties aujourd'hui).
Les
Médias : que sont-ils ?
Des
intruments d'information et de communication,
animés par des Journalistes... mais pas seulement ! et
d'abord
préoccupés de leur audience. Ils s'adressent "aux
masses"
plutôt qu'à des citoyens (le terme vient de "mass
media"
; c'est un néologisme anglo-saxon, qui ne s'est
imposé universellement qu'au XXème
Siècle). Leur
priorité est plus souvent le divertissement que
l'information.
Une
absente
|
Mardi 6
Octobre
[10
h 30 - 11 h 25]
Vocabulaire
:
Socialisme, Communisme
Syndicalisme
Réforme et Révolution
Projection
du tableau de Werner :
La
proclamation de l'Empire Allemand
Caractère
paradoxal des relations avec la France, état-nation rival et
modèle : trois conflits franco-allemands, dont deux guerres
mondiales, entre 1871 et 1945.
Tableau des
événements politiques de 1871 à nos
jours. |
[résumé
partiel du cours du 6/10]
1
– Socialisme, Communisme et Syndicalisme en Allemagne depuis
1875
Définitions. Rappels de vocabulaire et contextualisation.
Chronologies inversées en ce qui concerne Socialisme et
Communisme, selon qu'on les définit comme des
idéologies ou des
formations partisanes.
A - Une grande nation industrielle passée par bien des
vicissitudes.
Une
unité allemande récente, une nation encore
traumatisée par l'accident Hitlérien et la
fragilité des
expériences démocratiques contemporaines, des
incertitudes territoriales levées tout récemment
(après la réunification)...
mais un rôle majeur dans l'Industrialisation et une position
de
puissance mondiale avérée ; une
démocratie
exemplaire et une économie prospère (depuis les
années Cinquante en RFA) au coeur de l'Europe (un des
états pionniers dans la formation de l'UE).
B - Un mouvement ouvrier organisé rapidement et fortement
Le Contexte du
XIXème Siècle : seconde
révolution industrielle, ascension de la puissance
allemande,
volonté Bismarckienne d'intégrer les ouvriers
dans la
société du IIème Reich. Interdiction
des partis
socialistes jusqu'en 1890 mais complaisance envers les syndicats :
développement des pratiques réformistes,
progrès
de la législation...
Mais conviction durable des Marxistes : la Révolution
mondiale est
inéluctable et l'Allemagne (ou plus exactement le
prolétariat allemand) doit y jouer le premier
rôle.
Opposition entre histoire française et histoire allemande :
peu
de régimes libéraux et démocratiques
heureux en
Allemagne, législation sociale plus avancée mais
droits
politiques plus réduits.
Aucun absent
|
Lundi 12 octobre
[14
h 05 - 15 h]
Semaine 41
|
B - Un mouvement ouvrier organisé rapidement et fortement
Le Contexte du
XIXème Siècle : seconde
révolution industrielle, ascension de la puissance
allemande,
volonté Bismarckienne d'intégrer les ouvriers
dans la
société du IIème Reich. Interdiction
des partis
socialistes jusqu'en 1890 mais complaisance envers les syndicats :
développement des pratiques réformistes,
progrès
de la législation...
Mais conviction durable des Marxistes : la Révolution
mondiale est
inéluctable et l'Allemagne (ou plus exactement le
prolétariat allemand) doit y jouer le premier
rôle.
Opposition entre histoire française et histoire allemande :
peu
de régimes libéraux et démocratiques
heureux en
Allemagne, législation sociale plus avancée mais
droits
politiques plus réduits.
Deux absents |
Mardi 13
Octobre
[10
h 30 - 11 h 25] |
ETUDE CRITIQUE : Le programme de
Gotha
Introduction
:
Nature,
Auteurs et Contexte.
Problématique
Aucun absente |
étude critique de
document:
Manuel, texte 2 p 135
Parmi les dirigeants
socialistes : on peut citer Lassalle (moqué
par Marx mais crédité d'avoir inventé
la
célèbre formule à propos de "la loi
d'airain des
salaires") Bebel (un des chefs de la fraction la plus fidèle
au
Marxisme) ou Bernstein (curieusement banquier
chez Rotschild !)..
VOIR
le corrigé plus rédigé
de l'étude
|
Le
Programme de Gotha est une charte fondatrice pour le premier parti
Socialiste en Europe à réaliser l'unification du
mouvement ouvrier au plan national. Le congrès de Gotha,
convoqué pour réunir pour la première
fois tous
les courants du Socialisme en Allemagne en un seul parti rassemble 130
délégués pour 25 000 membres
seulement, ce qui montre que le mouvement révolutionnaire a
de facto
un recrutement élitiste à l'origine - en fait les
militants de l'ADAV présidée par Lasalle
acceptent alors
de rejoindre dans le SAP (Parti Socialiste des Travailleurs) les
Marxistes comme Liebknecht et Bebel. Ce
programme est adopté dans le pays le plus
industrialisé d'Europe, qui est en 1875 à la
veille de supplanter
la Grande-Bretagne et ne sera plus devancé, en 1900, comme
puissance
économique, que par les seuls Etats-Unis. Les objectifs
proclamés sont
révolutionnaires - anticapitalistes et conformes
à la
doctrine Marxiste - mais le texte recèle des
ambiguités dans la méthode
(revendicative) et les buts (tentation étatiste voire
soutien implicite au jeune état allemand). Le parti
socialiste allemand (qui ne prendra officiellement le
nom de SPD qu'en 1890) demande en plus de
l'égalité
devant la Loi (ambition
à laquelle se limite les Libéraux)
l'égalité des revenus et revendique un
rôle
pionnier dans l'Internationale : sa définition de la
démocratie n'est pas celle des partis "bourgeois".
1875 est la date commémorée par le SPD comme
celle de ses
origines et a été retenue comme la borne initiale
du
programme ; mais l'unité allemande date de 1871, et les
premières organisations socialistes sont plus anciennes
encore
(l'ADAV, premier parti se réclamant du socialisme,
est
fondé en Prusse en 1863). C'est la crise de 1873 qui,
paraissant
donner raison à Marx et Engels, convainc les Socialistes
allemands de la nécessité de s'unir pour
recueillir le
pouvoir politique qui, suivant l'approche "scientifique" du Marxisme,
ne peut leur échapper à moyen terme...
|
Lundi 2 novembre
[14
h 05 - 15 h]
Semaine 45
[trace
écrite du cours du 02/11]
Manuel : doc 3 p
136
(encadrement des ouvriers par le parti, qui soutient les
grévistes par le biais de syndicats de masse dont il
contrôle la direction et qui sont groupés en
confédération depuis 1892, fournit des services
aux
ouvriers - coopératives, mutuelles, etc. - et organise leurs
loisirs). Un million d'adhérents (la
moitié des
ouvriers allemands) sont encartés en 1914. Après
la
guerre : concurrence entre le SPD et le KPD. mais maintien d'un fort
encadrement de la classe ouvrière.
doc p 137 (pratique du culte de la personnalité
aux
profits des fondateurs du Socialisme,et internationalisme
révolutionnaire).
Schéma des
institutions de Weimar : critique de la fragilité des
institutions et du mode de scrutin proportionnel
C3 - 1933 - 1945 : L'éclipse hitlérienne
Les Nazis se débarassent très
rapidement du
KPD (accusé d'avoir commandité l'incendie du
Reichstag et
interdit avant tous les autres partis). Les
députés du
SPD sont donc les seuls à refuser de voter les pleins
pouvoirs
au Chancelier Hitler en 1933, mais le Parti, affaibli de longue date
par la concurrence de la gauche radicale (Communistes et dissidents)
est bien incapable d'empêcher l'installation de la dictature.
Sous le IIIème Reich, les militants du KPD et du
SPD ("rouges") entrent
en résistance, conservent même une influence dans
les
centres urbains industrialisés et à Berlin,
quoique
durement réprimés par la Gestapo ; ils
pourront éventuellement fraterniser dans les
camps... mais
les
directions de chacun des partis - en partie
décapitées
(62 députés socialistes assassinés, 57
communistes) ne se réconcilient nullement.
|
VACANCES D'AUTOMNE DU 16 OCTOBRE AU 2 NOVEMBRE
C
- Des
Socialistes divisés face à une série
de catastrophes :
la guerre, la révolution russe, la crise de la
République de Weimar et le IIIème Reich (1914-1945)
C1 - La Grande Guerre : la consommation d'une rupture
dramatique.
Dès
la relégalisation du "parti ouvrier socialiste
d'Allemagne" (abrogation des lois antisocialistes de 1878, en 1890)
deux
tendances s'affrontent au sein du parti SPD, qui gagne en influence
auprès de sorganisations syndicales et du peuple ouvrier.
Un nouveau programme
- plus révolutionnaire que celui de Gotha - est approuvé
par le
congrès
réuni à Erfurt en 1892 mais il ne fait pas
l'unanimité,
même si l'unité du Parti est maintenue. Ce
programme n'est
d'ailleurs pas sans nuance malgré son orthodoxie marxiste
apparente.
Alors que les syndicats sont associés à l'effort
de
guerre (loi de 1916 sur le service patriotique) et que la plupart
des cadres du SPD se montrent bellicites et patriotes, une
minorité révolutionnaire refuse la guerre et
souhaite profiter des circonstances
pour faire la révolution : ce sont les
Spartakistes, qui,
encouragés par le succès de la
révolution russe de
1917, proclament la république socialiste allemande en 1918
et
fondent le Parti Communiste (KPD). Mais la révolte est
noyée dans le sang par le gouvernement provisoire
dirigé
par le SPD (Ebert) et les milices de droite (corps francs) paradoxalement
alliés contre les Spartakistes (dont les chefs, Rosa
Luxemburg
et Karl Liebknecht, sont partisans comme Lénine d'une
révolution radicale pour mettre à bas le
capitalisme mais
désireux de s'appuyer sur les masses et non, comme les
Bolchéviques, sur une petite armée
secrète, sont
assassinés).
C2 - La République de
Weimar (1918 - 1933) : l'impossible rapprochement.
La République démocratique censée
succéder
heureusement au
"Kaiserreich" est impopulaire car elle naît dans la
défaite, et rompt
délibérément avec
l'histoire allemande en délaissant Berlin (symbole du
militarisme Prussien mais aussi, paradoxalement, ville "rouge") avant
de s'engluer dans
la crise économique après le retrait des capitaux
états-uniens en 1929. Le SPD gouverne ou plus souvent se
contente de soutenir un gouvernement sans y participer, vivotant au
sein de la "coalition de
Weimar", hétéroclite - et comprenant notamment le
zentrum
catholique et modéré - tandis que le KPD milite
contre le
régime parlementaire, comme l'extrême-droite par
ailleurs, et pour des
motifs opposés. Communistes et Socialistes
demeurent par conséquent définitivement irréconciliables
: si le SPD au pouvoir dans les premiers mois de la
République
crée un Ministère du Travail (en 1919)
l'Etat
légifère peu en ce domaine, favorisant au
contraire
concertation et conventions collectives, et s'accommodant de facto
du
capitalisme tout en encourageant la co-participation (ou cogestion)
syndicale. Le SPD contrôle d'ailleurs une série de
syndicats, dont le très puissant DMV (syndicat des
métallurgistes, premier de tous les syndicats allemands
depuis
sa fondation en 1891 aux années Trente et à
l'origine de
l'actuel IG Metall) et milite pour la réforme du
capitalisme. Le
KPD, résolument révolutionnaire,
est mis en tutelle par Moscou : Staline et l'Internationale Communiste
l'affaiblissent involontairement en lui imposant une organisation en
cellules au
niveau des entreprises (1925) puis en l'invitant à pratiquer
la
lutte "classe contre classe" (1928) qui empêche l'union des
gauches - le SPD étant stigmatisé comme le parti
des
social-traîtres - face au péril nationaliste.
Même la mobilisation de ses milices dans les combats de rue
contre les SA dessert finalement le KPD, qui fait davantage peur aux
Bourgeois que les nationaux-socialistes. Après 1933,
l'échec du KPD provoquera un changement de
stratégie des
Partis Communistes dans les autres pays européens (tactique
de
"Fronts
Populaires" et slogan de la "main tendue").
Aucun absent
|
Mardi 3 Novembre
[10
h 30 - 11 h 25]
[résumés
du cours du 03/11]
LE CONTEXTE DE
L'APRES GUERRE
Gouvernement
commun de l'Allemagne mis en oeuvre en 1945(Yalta) mais 4 secteurs
d'occupation (Postdam). Création de la Bizone par les
Anglo-Saxons en 1946, annonciatrice de la "déchirure" de
1947-48
(Trizone, blocus de Berlin).
RFA puis RDA
proclamées en 1949, anomalie de la situaion berlinoise (mais
pas de mur avant... 1961 !)
Dès
1953, émeutes ouvrières (!) contre le
régime
pro-soviétique à l'Est, atlantisme des Sociaux
Démocrates à l'Ouest
|
D - De 1945
à nos jours : Une Allemagne divisée puis
réunifiée, mais deux gauches toujours
hostiles l'une à l'autre
D1 - 1945 - 1949 : La résurrection des partis politiques
SPD et KPD sont restaurés mais le KPD
absorbe les Socialistes
dans la zone Soviétique, tandis que le SPD et la CDU
deviennent
les deux forces principales à l'Ouest (bizone puis trizone :
proclamation de la RFA en 1949). Progressivement, le SPD va
accepter le "modèle rhénan" (mis
en oeuvre
initialement par les Chrétiens-démocrates) qui,
grâce à ce consensus, s'implantera
durablement en
Allemagne occidentale.
D2 - 1949 - 1990 : L'impact de la Guerre Froide
A l'Ouest :
Marginalisation relative du SPD jusqu'à son ralliement au
capitalisme (Congrès de Bad Godesberg en 1959). Victoire
électorale de 69 et présence à la
chancellerie
jusqu'en 1982 : Willy Brandt et Helmut Schmidt (l'Ostpolitik puis le
rapprochement avec la France). Réformisme et anticommunisme
réaffirmé du SPD, consensus avec les
Chrétiens-Démocrates sur l'économie
sociale de
marché.....
A l'Est :
Fusion du SPD est-allemand dans le KPD et fondation
du SED
(tactique du salami). Mais échec rapide de la RDA (dictature
du
parti unique rejetée par les ouvriers Berlinois le 17 juin
1953)
et solution désespérée du "mur de la
Honte"
construit en 1961 pour "sauver" le régime socialiste
Aucun absent
|
DISTRIBUTION D'UN COURS PHOTOCOPIE
ETUDE CRITIQUE DE DEUX DOCUMENTS
Le Congrès de Bad Godesberg
Exercice d'après
les documents 2 page 144 et 3 page 145
Nouvelle charte fondatrice
(après Gotha
et
Erfurt). Rupture définitive avec le Communisme
perçu
comme une menace pour la Liberté. Les
années 50 sont
marquées par l'agressivité (second blocus de
Berlin en
1958) et les succès de
l'URSS (Spoutnik, 1957)
mais aussi par
l'échec de la RDA,
ce qui provoque
l'affermissement de l'alliance de la RFA avec l'Ouest (dont le maire
est Willy Brandt). Le SPD devient ouvertement atlantiste, rompt avec le
Marxisme, et se rallie à
l'économie sociale de marché (consensus avec la
CDU sur
la "cogestion")
|
Pas de cours en semaine 46 (participation du professeur à un séminaire transnational)
D3 - Depuis 1990 :
L'impossible réunification du socialisme allemand
Réunification allemande en 1989 (par le chancelier
chrétien-démocrate Helmut Kohl) mais
division
maintenue
du Socialisme allemand.
Le SPD, qui ne parle plus guère que de
"social-démocratie" (entendu comme une forme de socialisme
réformiste et non marxiste) effectue un virage
libéral
remarqué sous le
chancelier Schröder, mais il ne parvient pas à
fédérer toute la gauche, notamment dans les
"nouveaux
länder" (ex RDA) alors
que la CDU s'y implante largement (Madame Merkel, nouveau leader de
cette formation vient elle-même de l'Est).
L'ancien parti unique
SED survit sous le nom de PDS et s'implante à
l'Ouest, puis intègre la coalition
"Die Linke" constituée
sous l'impulsion d'Oskar Lafontaine, transfuge du SPD qu'il juge trop
"à droite".
Ce nouveau
mouvement, plus radical que le SPD, le concurrence sans jamais le
soutenir au second tour, contrairement aux usages français -
où la bipolarité Droite/Gauche assure
au PS les
voix du PCF ou de la Gauche radicale pour combattre le camp du
Centre-Droit. Le SPD est affaibi.... mais il reste le second mouvement
politique du pays, qu'il gouverne aujourd'hui dans le cadre d'une
grande coalition avec la CDU.
Vocabulaire : L'Ostalgie
Pour réviser le
chapitre : voir la fiche de révision p 151
ou s'inspirer de la rubrique "objectif bac" pp 154 à 157
|